Le.Rouge.est.Mis.1957.BDRip.1080p.FR.HDLight.x264---Vivlajeunesse
Le rouge est mis est un film français réalisé par Gilles Grangier et sorti en 1957.
Louis Bertain, dit « le Blond », sous son apparence de paisible garagiste, est le chef d'une bande de truands composée de Pépito, dit « le Gitan », Fredo et Raymond. Pendant ce temps, Pierre, le jeune frère de Louis, qui est interdit de séjour à Paris, se fait arrêter par la police alors qu'il sortait de chez sa maîtresse, Hélène. L'inspecteur de police Pluvier, cherchant à se renseigner sur les activités de Louis, tente d'obtenir sa coopération, mais Pierre refuse et retourne à la Santé. Louis rencontre Hélène et réalise immédiatement qu'il s'agit d'une garce intéressée. Il lui ordonne de ne plus revoir son frère.
Remis en liberté provisoire, Pierre est embauché par Louis dans son garage. Il retourne voir Hélène, malgré l'interdiction de son frère. Un soir, Pierre surprend une conversation entre Louis et Pépito : l'organisation d'un nouveau hold-up. Le lendemain, sur la route de Dourdan[1], l'attaque d'un transport de fonds tourne mal : Pépito tue les deux convoyeurs et blesse grièvement deux motards qui les ont pris en chasse. Au cours de la course-poursuite, Raymond est tué. Apprenant la nouvelle par la presse, Pierre comprend que Louis et sa bande sont les auteurs du hold-up, et raconte tout à Hélène...
Jean Gabin : Louis Bertain, dit « Louis le Blond »
Paul Frankeur : Frédo
Marcel Bozzuffi : Pierre Bertain
Lino Ventura : Pepito le gitan
Annie Girardot : Hélène
Jean-Pierre Mocky : Pierre
Albert Dinan : l'inspecteur principal Pluvier
Antonin Berval : Zé
Thomy Bourdelle : un inspecteur
Serge Lecointe : Bébert
Jacques Dutheil : un jeune habitué du bar (au flipper)
Georges Peignot : Mimile
Lucien Raimbourg : Jo
Gabriel Gobin : l'inspecteur Bouvard
Jean Bérard : Raymond le matelot
Gaby Basset : Hortense
Gina Niclos : Madame Bertain
Lucienne Legrand : la jolie femme du garage
Jacques Josselin : Antoine
Claude Nicot : le jeune homme efféminé
Albert Michel : l'employé du garage
Jacques Marin : un flic de garde
Lorsque Gabin se lance dans le projet du Rouge est mis, il s’entoure selon son habitude de professionnels ayant largement fait leurs preuves. On trouve ainsi au scénario Michel Audiard et Auguste Le Breton ; derrière la caméra, Gilles Grangier, avec qui il travaille pour la quatrième fois ; à la lumière, Louis Page, l’un de ses chefs-opérateurs attitrés ; et autour de lui, des comédiens aussi chevronnés que Paul Frankeur, Albert Dinan ou Gaby Basset. Mais cela n’empêche pas le tandem Gabin / Grangier de faire également appel à tout un groupe de jeunes gens très prometteurs. Outre que le film fait franchir un pas supplémentaire à Lino Ventura, déjà remarqué dans Touchez pas au Grisbi, il permet aussi à Annie Girardot de livrer sa première prestation marquante. De même, Le Rouge est mis offre l’un de ses premiers « vrais » rôles à Marcel Bozzuffi, dont le talent éclatera dans French Connection et Le Gitan. Et l’on remarque par ailleurs dans le film un jeune homme qui fera beaucoup parler de lui : Jean-Pierre Mocky tient en effet ici le rôle de Le Pommadin, bien avant de signer en tant que réalisateur des œuvres aussi sulfureuses que Le Miraculé ou Les Saisons du plaisir. L’équipe du film de Gilles Grangier semble d’ailleurs constituer un véritable vivier de futurs cinéastes, puisque les assistants à la mise en scène ont pour nom Jacques Rouffio et Jacques Deray. Le premier signera entre autres Sept morts sur ordonnance et La Passante du Sans-Souci ; le second, La Piscine et Borsalino…
C’est le scénariste Michel Audiard qui, en 1957, a l’idée d’adapter pour l’écran le roman « Le rouge est mis ». Depuis l’adaptation du polar Du Rififi chez les hommes deux ans plus tôt, Auguste Le Breton est devenu très à la mode, et Gabin a déjà interprété Razzia sur la chnouf, inspiré d’un de ses livres. Audiard propose donc le projet au duo gagnant formé par Gilles Grangier et Jean Gabin, qui ont déjà trois films en commun. L’acteur accepte sans hésiter le rôle de Louis le Blond, qui lui permet de renouer avec un rôle de malfrat : ces derniers temps, il a plutôt joué les « flics » notamment dans Razzia sur la chnouf et Maigret tend un piège. Si l’écrivain se dit prêt à vendre les droits de son roman, c’est à la condition expresse d’en écrire les dialogues ; or Gabin exige ceux de Michel Audiard. Le Breton acceptera finalement, non sans mal, le dialoguiste. Mais il travaillera avec lui au scénario. Ainsi, il se rendra plusieurs fois chez lui en banlieue parisienne dans une auberge de Montfort-L’Amaury où il a établi « son bureau d’été ». Si leur duo littéraire délivre un texte empreint de violence, moins raffiné qu’à l’habitude, c’est de l’excellente « cuvée Audiard » servie par un Gabin au mieux de ses effets.
Citation :
Dans le temps, si on t'avait foutu à la lourde chaque fois que t'as fait des conneries, t'aurais passé ta vie dehors.
Bonne séance
???
Transaction
Created
4 weeks ago
Content Type
Language
video/mp4
fr