Originellement attribué à Bach, ce menuet s'est trouvé être en réalité écrit par Christian Petzold, compositeur, claveciniste et organiste allemand né en 1677 et décédé en 1733. Je n'ai pas vraiment plus d'informations sur ce compositeur qui n'aurait pas composé beaucoup d'oeuvres.
Suite, et fin, de l'Opus n°2 dans cette deuxième partie, qui c'est avérée plus complexe à écrire que la précédente.
L'idée de base, c'était de faire un arrangement pour piano et violoncelle de l'Opus n°2-1. Alors, oui, c'est ce qui s'est produit, mais pas exactement comme je l'entendais. L'arrangement devait être à l'image de la musique de base : simple. Sauf que, en cours de route, je me suis dis que ça serait une bonne idée d'en faire une forme sonate. Et la voici.
Alors, une forme sonate, quésaco ?
C'est, tout d'abord, un thème A (ici, il fait huit mesures divisées en deux phrases de deux);
Ensuite, un pont (qui fait quatre mesure dans cette musique);
Puis, un thème B (qui fait huit mesures lui aussi).
En plus de ça, normalement, il y a une coda, une sorte de conclusion qui peut être plus ou moins longue. Mais pour être honnête, j'ai oublié de l'écrire (oui, c'est idiot).
Tout ce que je viens de décrire s'appel l'exposition. A la fin, il y a une barre de reprise (double barre verticale foncée avec deux points devant et/ou derrière). On rejout l'exposition, et après, on passe au développement.
Le développement consiste en la reprise des différents thèmes qu'on triture dans tous les sens. (généralement, cette partie s'accompagne d'un bon nombre de modulation (passage d'une tonalitée à une autre)).
Pour finir, on rejout l'exposition dans ce qu'on appel avec sagesse : la réexposition.
Et là, j'ai ajouté une coda dans le style de Bach : je "dominantise" le premier degré final pour ajouter une dernière petite phrase de conclusion dans une autre tonalité avant de conclure vraiment.
Voilou ! Bonne écoute :)
Crédit musique : Thomas
Source image : ma partition
Musique sous license CC BY-NC-SA 4.0
Plus d'informations ici https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/
Le point Némo (nommé après la capitaine Némo, héro du roman "Vingt milles lieues sous les mers" de Jules Vernes, et qui signifie "personne" en latin) est le point le plus éloigné de toutes terres émergées, aussi appelé pôle maritime d'inaccessibilité.
Situé à 2 688 kilomètres des terres émergées les plus proches, les humains les plus proches de se point se trouvent êtres les habitants de l'ISS qui évolue de 330 à 400 kilomètres d'altitude.
Pour le côté poétique, il s'agit aussi d'une "décharge spatiale", utilisé comme tel pour son éloignement des terres émergées. On y trouve notamment les restes de la station spatiale soviétique MIR, entre autre (on compte entre 250 et 300 engins spatiaux dans cette région).
En ce qui concerne la musique, elle est basée sur une forme assez simple et répétitive.
Il y a une première partie qui présente le thème A au haubois, suivie du thème B, qui est un contre-point entre la flûte et le haubois sous forme de question/réponse (l'un dit une phrase puis tient une longue note pendant que l'autre répond avant de tenir une note à son tour et ainsi de suite). Chacun de ces thèmes est introduit par l'accompagnement seul.
La seconde partie est un peu différente avec l'apparition d'un thème C après le thème A, et une variation du thème B sous forme de marche qui sert de transition vers la troisième et dernière partie.
A propos du thème C, la première phrase de deux mesures est une référence à une musique de jeu vidéo (je vous laisse deviner lequel). A la base, j'avais écrit la première mesure sans me rendre compte qu'il s'agissait d'une musique existante. C'est au moment ou j'ai voulu développer cette idée qui me plaisait, que j'ai naturellement écrit la seconde mesure qui m'a fait réaliser que je n'avais rien inventer mais qu'il s'agissait d'une musique déjà existante. Comme ça m'a fait marrer, j'ai décider de les garder telles quelles, développant le motif à ma façon sur les autres mesures.
Pour la troisième partie, j'ai inclus un choeur mixte (les femmes chantent le thème A, les hommes le C, et les deux chantent le thème B) pour la première fois depuis longtemps.
J'ai aussi inclus, pour la première fois tout cours, un contrebasson à l'accompagnement du thème B.
Pour la coda (la fin), j'ai essayé quelque chose que je n'avais jamais fait. Honnêtement, je trouve que ça marche bien.
Voilou !
Bonne écoute :)
Partition sur Musescore : https://musescore.com/user/35321229/scores/6784535
Crédit musique : Thomas
Musique sous license CC BY-NC-SA 4.0
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Johann Friedrich Franz Burgmüller est un compositeur Bavarois né le 4 décembre 1806 à Ratisbonne et mort le 13 février 1874 à Beaulieu.
L'Arabesque est une des 25 études faciles et progressives de l'Opus n°100, destinée à l'apprentissage du piano.
Cette interprétation est libre de droits.
"Opus n°2-1", on fait difficilement plus sobre comme titre.
La musique est très simple, il n'y a pas grand chose à en dire.
Elle est écrite en Do mineur et est basée sur une phrase harmonique de huit mesures divisées en deux phrases de quatre mesures chacunes.
Et elles se répètent... en boucle... jusqu'à la fin.
Que se soit dans le titre ou la musique, on fait difficilement plus simple.
Remarquez que c'était le but. Je voulais écrire une petite musique épique simple, sans prise de tête.
Vous remarquerez (je dis vous, mais, comme toujours, je parle à un public qui n'existe pas, et ça c'est beau) que le titre indique qu'il s'agit du deuxième opus. Ce qui signifie qu'il y en a un premier. Il n'est pas encore terminé, mais comme le numéro l'est, j'ai décidé de le sortir tout de même. Donc le premier opus va arriver... un jour.
Mais c'est pas fini. Il y a autre chose qui a dû attirer votre attention : "2-1". Donc il doit y avoir un "2-2", non ? Oui. Et il arrive la semaine prochaine. Et vous allez entendre que la simplicité que je recherchais c'est quelque peu perdue en cours de route... (oui, c'est un cliffhanger tout pourri)
Crédit musique : Thomas
Musique sous license CC BY-NC-SA 4.0
Plus d'informations ici https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/
Les gorges du Verdon sont un ensemble de gorges creusées par la rivière Verdon.
Les gorges se divisent en trois parties :
- Les pré-gorges, de Castellane à pont-de-soleils;
- Les gorges, de pont-de-soleils au lieudit de l'Imbut;
- La gorge, du lieudit de l'Imbut au pont du Galetas.
Elles peuvent faire jusqu'à 700 mètres de profondeur (contre 250 dans les passages les moins profonds) et vont de 6 à 100 mètres en largeur.
Parlant de largeur, il existe un endroit remarquable appellé le "Styx du Verdon". Cet endroit constitut un mini-canyon dans le canyon.
Il existe aussi un endroit où le Verdon disparaît sous terre : il s'agit de l'Imbut que nous avons évoqué plus haut.
Les gorges sont devenus un site naturel protégé depuis le 7 mai 1990.
On remercie chaleureusement Wikipédia pour son aide dans la récolte d'informations. :)
Pour ce qui est de la musique, il s'agit en faite d'un vieille musique écrite il y a plusieurs années que j'ai ressortit des placards (c'est une image, elle n'était pas vraiment dans un placard) et remise au goût du jour en modifiant notamment la seconde partie du thème principale que l'on entend pour la première fois au violoncelle soliste. La partie de piano entendue dans l'introduction a été développé lors de sa deuxième apparition.
L'orchestration a aussi subit quelques changements, notamment lors du passage central dans lequel j'ai rajouté un contrepoint entre le hautbois, le basson et la flûte.
J'ai aussi rajouté un glockenspiel qui n'était pas présent dans la partition d'origine, ainsi que le triangle.
Voilou !
Bonne écoute :)
Partition sur Musescore : https://musescore.com/user/35321229/scores/6760236
Crédit musique : Thomas
Musique sous license CC BY-NC-SA 4.0
Plus d'informations ici https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/
Le désert blanc est un désert (comme son nom l'indique), situé en Egypte, et qui a la particularité, outre d'être blanc (comme son nom l'indique), d'être parsemé de formations rocheuses aux formes particulières (comme celle du "poulet" et de "l'arbre", que je vous invite à aller voir.
La musique, quant à elle, est une petite musique que j'ai écrite en m'inspirant un peu et de façon superficielle du prélude n°8 de Debussy pour m'essayer à ce genre musical.
Du coup, pour parvenir à un effet un peu similaire, j'ai enrichit quasi-systématiquement mes accords de sus2 ou4, de sixte ou de septièmes d'espèces.
Pour la forme, rien de nouveau sous le soleil avec une alternance de ce que l'on pourrait appeler des couplets et des refrains, avec un pont vers le milieu de la pièce.
Partition sur Musescore : https://musescore.com/user/35321229/scores/6609392
Crédit musique : Thomas
Musique sous licence CC BY-NC-SA 4.0
Plus d'informations ici https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/
Pamukkale, qui signifie "château de coton" en Turc, est une lieu particlier puisqu'il s'agit d'une succession de vasques naturelles et de cascades pétrifiées qui se succèdent sur 200m de dénivellé.
La musique que vous éctouez, aller écouter ou avez écouté, n'a pas été écrite pour ce lieu. A la base, je voulais l'assoccier à un autre lieu qui bénéficiera finalement d'une autre musique en cours d'écriture.
J'ai alors laissé cette musique de côté sans savoir à quoi l'assoccier pendant un certain temps avant de penser à Pamukkale.
Techniquement, il n'y a rien de particulièrement remarquable si ce n'est le caractère contrapuntique de l'écriture, presque comme une invention à deux voix, notamment lors de l'introduction de la musique lorsque la mélodie se passe de la main droite à la main gauche.
On peut aussi noter la marche harmonique suivie par une coda (une fin) sur pédale de tonique avec majorisation de ladite tonique, à la manière baroque (on ne terminait jamais une musique en mineur à cette époque).
Voila !
Bonne écoute :)
Partition sur Musescore : https://musescore.com/user/35321229/scores/6661097
Crédit musique : Thomas
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Interpréttion personnelle du prélude n°1 en Do majeur, de Jean-Sébastien Bach.
Il s'agit du premier prélude (comme son nom l'indique) du clavier bien tempéré, une oeuvre particulièrement importante dans l'histoire de la musique tonale occidentale.
A l'époque de Bach, les instruments comme les claviers n'étaient pas accordés selon un tempérament égal (c'est à dire que les claviers étaient accordés différements suivant la tonalité dans laquelle on voulait jouer).
Si ce type d'accordage donnait à chaque tonalitée un caractère bien défini (les tons et demis-tons n'étants pas toujours à la même distance les uns des autres), il ne permettait pas de moduler (changer de tonalité) dans n'importe quel ton sans être obligé de réaccorder l'instrument.
C'est de cette volontée de pouvoir jouer indistinctement dans tous les tons que Bach écrivit ce recueil (ces deux recueils en vérité) de vingt-quatre préludes et fugues, chacuns étant joué dans un ton différent.
Pour illustrer cette vidéo, je vous ai mis le manuscrit de Bach, qui date de 1722.
Cette interprétation est libre de droits.